LES OBJECTIFS DE L'ATELIER :
A QUI S'ADRESSE CET ATELIER ? Il s'adresse à vous si :
QU'EST-CE QUE VOUS EN RETIREREZ ?
Chaque participant pourra exposer sa problématique et bénéficier des retours et propositions de solutions de la part de ces pairs. >> C'est pour cela que l'atelier est volontairement limité à 5 participants par session << 2 ateliers sont organisés en Juin 2018 :
POUR VOUS INSCRIRE, CLIQUEZ ICI PRIX & LIEU Ces ateliers sont en format "pilote" pour l'instant, ainsi seule une participation symbolique vous est demandée : 12 € TTC. Vous pourrez régler directement par carte bancaire lors de votre inscription. L'atelier se déroulera au : 8 rue Saint-Marc, 75002 Paris (métros : Richelieu-Drouot, Grands boulevards ou Bourse) COMMENT SE DEROULE L'ATELIER CONCRETEMENT ? Chaque participant expose une problématique ou un objectif au groupe, chacun à son tour (« hot seat »). Les étapes de chaque « hot seat » sont :
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Les techniques que je vais partager dans cet article vont vous permettre de « feinter » votre cerveau pour déterminer un plus grand nombre et de meilleures options / alternatives lors de vos prises de décision. En effet, il est difficile de prendre la meilleure décision possible si vous ne disposez pas déjà de plusieurs options et si celles-ci ne sont que les premières qui vous sont venues à l’esprit… Premièrement, sachez que le cerveau humain est fainéant et que, la plupart du temps, il se concentre uniquement sur la ou les deux premières solutions qu’il trouve. C’est l’héritage de notre système de survie où le cerveau prend les décisions en automatique, à partir d’idées, de souvenirs ou de situations similaires qu’il a gardé en mémoire. Et, si ce système a clairement fait ces preuves pour des situations « binaires » de type fuir ou combattre (les êtres humains sont toujours là pour en attester), cela peut conduire à « mauvaises » décisions – dans le sens où elles ne sont pas optimales - dans des situations plus complexes ou nécessitant plus de réflexion que d’action immédiate. Deuxièmement, pour couronner le tout, notre cerveau a aussi tendance :
Certaines de ces techniques sont assez évidentes, et déjà bien connues :
D’autres nécessitent de « piéger » votre cerveau pour qu’il aille au-delà de son fonctionnement habituel :
Enfin, trois techniques - souvent utilisées en conduite de projet ou pour lutter contre la procrastination – peuvent aussi vous aider dans vos prises de décision :
Bien évidemment, ces différentes techniques peuvent être combinées entre elles. D’ailleurs, n’hésitez pas à le faire, surtout au début, quand vous expérimentez leur mise en pratique. Par exemple :
La prise de décision est souvent un facteur de stress, mais rappelez-vous qu’il y a rarement de décision inéluctable. Si vous faites un choix et que celui-ci ne vous satisfait pas, avec de l’imagination vous pouvez trouver d’autres options. Bonne prise de décision ! Source : les principales informations utilisées pour cet article sont issues de l’article« surmontez vos préjugés » de Jack B. Soll, Katherine L. Milkman et John W. Payne, » de la Harvard Business Review (édition française), Avril-Mai 2016 Le RGPD, tout le monde en parle, mais concrètement qui est impacté et comment ? Ce sont les questions que tous les entrepreneurs et les créateurs d’entreprise se posent.
Afin de vous donner un éclairage pertinent sur cette question, j’ai sollicité Ariane Mangin, du cabinet Mangin Avocat, spécialiste du droit des affaires. Elle a accepté de répondre à quelques questions pour vous aider à mieux appréhender les aspects juridiques auxquels vous serez confrontés avec ce nouveau règlement. - Pouvez-vous m’expliquer en quelques mots l’objet du RGPD ? Le RGPD s’inscrit dans la continuation de la réglementation européenne relative à la protection des données personnelles déjà existante et poursuit trois objectifs :
- Qu’est-ce qu’un traitement de données personnelles ? Les données à caractère personnel sont définies comme toute information permettant d’identifier directement ou indirectement une personne physique. Le domaine est particulièrement vaste : il peut s’agir par exemple, d’un nom, mais aussi d’un email, d’un numéro de sécurité sociale, de données biométriques, d’une plaque d’immatriculation, d’un identifiant en ligne ou même d’un numéro d’IP. Au sens du règlement européen, un traitement consiste en toute opération effectuée ou non à l’aide de procédés automatisés et appliqué à des données à caractère personnel, telles que la collecte, l’enregistrement, l’organisation, la structuration, la conservation, l’adaptation ou la modification, l’extraction, la consultation, l’utilisation, la communication par transmission, la diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, le rapprochement ou l’interconnexion, la limitation, l’effacement ou la destruction. - Qu’est-ce qu’un responsable de traitement de données personnelles, qu’est-ce qu’un sous-traitant ? Le responsable d’un traitement de données personnelles est celui qui détermine les finalités et les moyens du traitement. En d’autres termes pour identifier un responsable de traitement, il faut se demander pour quelles raisons ce traitement a-t-il lieu et qui l’a entrepris. Par exemple les entreprises qui stockent, collectent et utilisent les données personnelles de leurs clients, de leurs fournisseurs ou de leurs employés sont des responsables de traitement. Un sous-traitant est celui qui traite des données personnelles pour le compte d’un responsable de traitement. Un gestionnaire de paye par exemple pour établir les bulletins de salaire, va traiter des données personnelles de salariés pour le compte d’un employeur. Il aura donc la qualité de sous-traitant du responsable de traitement employeur. - Concrètement pour les entrepreneurs, quels seront les impacts ? Le règlement s’applique à tout traitement de données à caractère personnel, automatisé ou non : il concerne donc la quasi-totalité des acteurs économiques, y compris ceux situés à l’étranger dès lors qu’ils s’adressent à des personnes situées dans l’Union Européenne. A la différence des dernières réglementations en la matière qui reposaient sur un régime de déclaration ou d’autorisation, le RGPD repose sur une logique de conformité dont les acteurs sont responsables. Tout acteur économique devra ainsi, à tout moment, être en mesure de démontrer qu’il a pris l’ensemble des moyens nécessaires et appropriés pour veiller au respect de la conformité. - Quelles sont les actions à mettre en place par les entrepreneurs pour être en conformité avec le RGPD ? La première chose à faire pour les opérateurs économiques est de cartographier, c’est à dire d’entreprendre un audit exhaustif de l’ensemble des traitements de données personnelles, internes et externes, qu’ils sont amenés à réaliser dans le cadre de leur activité et d’identifier leurs différents sous-traitants le cas échéant. - Pouvez-vous détailler les obligations nouvelles des entrepreneurs sur quelques exemples ? Les principes de responsabilisation et de protection des données dès la conception, sont des éléments majeurs dans la compréhension du RGPD. Le premier signifie que désormais, la protection des données personnelles devra être au cœur des préoccupations des acteurs lorsqu’ils mettront en place un produit ou un service. Le second implique qu’afin d’assurer une protection optimale des données personnelles qu’ils traitent de manière continue, les responsables de traitements et les sous-traitants devront mettre en place des mesures de protection des données appropriées et être en mesure de démontrer cette conformité à tout moment. Parmi les obligations qui vont s’imposer aux entrepreneurs on peut citer par exemple, l’obligation de garantir la sécurité et la confidentialité des données personnelles traitées ou celles découlant du renforcement des droits des personnes physiques : consolidation des obligations d’information, restrictions en termes de recueil de consentement, nouveau droit à la portabilité des données, effacement, etc.… Les entrepreneurs devront également dans certains cas désigner un délégué à la protection des données et s’ils effectuent des traitements à risque, ils devront réaliser une étude d’impact complète, faisant apparaître les caractéristiques du traitement, les risques et les mesures adoptées. - Quels sont les risques juridiques auxquels font face les entrepreneurs qui ne sont pas en conformité avec le RGPD ? Le RGPD confirme les pouvoirs de contrôle et d’investigation de la CNIL et alourdit très significativement les sanctions applicables en cas de manquement. Selon la catégorie de l’infraction, les entreprises peuvent encourir une amende administrative d’un maximum de 20 millions d’euros ou de 4% du chiffre d’affaires mondial total de l’exercice précédent, le plus élevé des deux montants étant retenu. Compte-tenu des sanctions encourues, il est fortement recommandé d’une part, d’initier dès à présent les actions de mise en conformité avec le RGPD, (si ce n’est déjà fait) et d’autre part de se faire conseiller dans cette démarche, les avocats, en tant que professionnels du droit étant les mieux placés pour cela. Merci beaucoup à Ariane Mangin d’avoir accepté cette interview et partagé ses précieux conseils. Si vous souhaitez en savoir plus ou la contacter vous pouvez le faire via son site Internet : www.mangin-avocat.com Pivoter c’est quoi ? En fait, un pivot – dans le langage des startups, et plus particulièrement de la méthode Lean Startup – c’est un changement de cap, partiel ou total, concernant votre produit, votre stratégie ou tout autre élément de votre business model. Il y a lieu de pivoter lorsque l’hypothèse initiale qui sous-tend votre activité ne se confirme pas ou plus. Il est alors temps de revoir vos hypothèses / votre business model pour en identifier un(e) qui s’adaptera mieux à votre marché et permettra à votre activité de croître. Les chiffres qui sont avancés, pour les startups, en matière de pivot sont :
Petit rappel sur le Lean Startup Le Lean Startup, développé par Eric Ries, c’est apprendre comment créer une activité viable sur le long terme, en testant et en mesurant chacune de vos hypothèses et de vos actions, en se concentrant sur l’essentiel pour valider votre activité avec un minimum de ressources. OK, c’est bien pour les startups, mais pour tous les entrepreneurs ? Vraiment ? En fait, le Lean Startup est fondé sur la nécessité de s’adapter rapidement à son marché, ce qui est une réalité pour toutes les entreprises. Cette méthode a pour but de toujours tirer des enseignements de vos actions et de réagir vite pour vous adapter. Certes, c’est pertinent pour les startups, mais ne croyez-vous que cela l’est aussi pour tous les entrepreneurs ? L’objectif de chacun n’est-il pas d’atteindre la croissance par l’adéquation produit / marché ? Il me semble… donc le pivot est définitivement quelque chose à prendre en compte dans votre activité entrepreneuriale. S’acharner sur une idée ou une stratégie qui ne porte pas ses fruits est contre-productif, voire fatal. La décision de pivoter demande du courage et surtout de la prise de recul Il n’est jamais facile de faire le constat que les choses ne se passent pas comme on les avait imaginées. C’est pour ça, que lorsqu’il s’agit de décider entre pivoter ou persévérer, notre cerveau peut nous jouer des tours. Il existe 2 principaux biais cognitifs qui peuvent nous aveugler et nous pousser à persévérer même dans une situation où pivoter serait plus pertinent.
La décision de pivoter demande donc de prendre du recul pour ne pas vous retrouver « coincé » dans ces biais. D’ailleurs, n’hésitez pas à solliciter votre équipe ou des personnes extérieures à l’entreprise pour vous aider à faire le point avec lucidité. Enfin, pivoter demande du courage car, dans l’imaginaire populaire cela peut s’apparenter à un « échec », alors qu’il s’agit en fait d’une réorientation. Mais, particulièrement en France, la peur de l’échec est encore forte, tout simplement car c’est assez mal accepté socialement (même si les mentalités commencent doucement à évoluer sur ce sujet). Pour vous rassurer (si besoin), sachez que pivoter ne veut absolument pas dire repartir de zéro. La base de votre pivot se fera sur les apprentissages que vous avez faits, sur la connaissance que vous avez de vos clients et de votre marché. Il s’agit d’adaptation à de nouvelles données et de réorientation. Comment savoir s’il est temps de pivoter ? Tout d’abord, vous ne pouvez savoir si vous êtes dans la bonne direction sans mesure. Donc pour prendre vos décisions au quotidien, vous avez besoin d’avoir des indicateurs fiables et pertinents (et non des indicateurs de complaisance qui ne sont là que pour vous faire vous sentir bien à biais de confirmation) pour vous servir de base d’analyse. Et, je ne vous apprends rien, ces indicateurs doivent être passés en revue très régulièrement. Il n’y a pas d’indicateurs « universels » qui fonctionnent pour toutes les activités, à vous de déterminer ceux qui seront pertinents pour vous à l’instant T, ce qui implique aussi de les réévaluer fréquemment par rapport à vos nouveaux objectifs. Il existe différents types de pivot Eric Ries décrit dans son livre « Lean Startup » 10 types de pivot possibles. Certains s’appliquent principalement aux startups, mais la plupart sont des pivots envisageables par toutes les entreprises. Vous les trouverez dans le tableau ci-dessous : Source : « Lean Startup », Eric Ries, 2015 Pearson France A la lecture de ce tableau, je suis quasiment sûre que vous vous dites que vous avez déjà pivoté sans le savoir. Cela fait partie du quotidien d’une entreprise qui veut se développer car l’adaptation au marché est le maître mot de la croissance.
Pivoter n’est pas une décision anodine Sans vouloir tenir un discours alarmiste, pivoter peut avoir des impacts multiples sur votre activité. Il est impératif de les identifier et d’en mesurer l’incidence pour votre entreprise avant de prendre votre décision. Cela peut, par exemple, impacter :
En bref… L’entrepreneuriat est une démarche d’apprentissage continu et d’adaptation, donc si vous choisissez de pivoter, dédramatisez et dites-vous que cette décision est au service de la viabilité et du développement de votre activité. La clé du développement de votre entreprise, au-delà de la décision de pivoter ou non, est de ne pas se reposer sur vos lauriers et de toujours vous remettre en question. Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2018, qu'elle soit remplie de bonheur, de bonne santé et de succès dans vos projets entrepreneuriaux !
Les objections sont la bête noire des entrepreneurs, particulièrement celles relatives au prix.
Dans cette vidéo, j'aborde 4 techniques, faciles à mettre en oeuvre, pour justifier votre prix, sans forcément le baisser. A vous de jouer ! En tant qu’entrepreneur, on voit souvent uniquement les aspects négatifs de la concurrence. Et c’est vrai, avoir des concurrents peut impacter votre entreprise : prix moins chers, gamme de produits plus complète, moyens de livraison plus rapides… Mais, il faut voir plus loin et modifier sa perception pour se dire : « génial de la concurrence ! ». Il ne s’agit pas d’une application quelque peu bizarre de la méthode Coué, mais plutôt d’adopter un point de vue différent sur la présence de concurrents sur votre marché (qu’ils soient préexistants à votre entrée sur ce marché, ou qu’ils soient les derniers arrivés). Alors, concrètement, à part piquer nos clients (je force le trait), à quoi peuvent bien servir ces concurrents que l’on craint tant ? La première chose c’est à confirmer dans le temps qu’un marché existe pour nos produits ou services. Et la deuxième : A NOUS AMELIORER ! Eh oui, notre objectif est certes de faire de notre entreprise, la meilleure entreprise possible et de nos produits ou services les meilleurs du marché, mais sans réelle stimulation extérieure, plusieurs écueils nous guettent :
La présence de concurrents est une source de stimulation constante pour nous et notre entreprise, afin de :
Bref, vous avez des concurrents ? Soyez contents ! (je n’ai pas pu résister à cette petite rime finale…). CE QU'IL FAUT RETENIR...
Vos concurrents vous permettent :
OK, le titre de cet article est un brin provocateur… Mais c’est pour attirer l’attention sur une des grandes problématiques que rencontrent les consommateurs, et donc dans le lot vos clients : L'INDÉCISION ! On croit souvent, à tort, que plus l’on offre de produits aux clients plus il y a de chance qu’ils achètent. En fait, il n’en est rien et c’est lié au paradoxe de l’abondance. Ainsi, le paradoxe de l’abondance (en simplifiant) fait que lorsque l’offre commence à être trop importante, le nombre de choix de produits (ou de services) possibles « bloque » le cerveau de vos clients et ils ne sont plus en mesure de faire un choix. Cet « hyperchoix » paralyse les clients dans l’achat – ils sont donc de moins en moins susceptibles de passer à l’acte – et peut même générer de la frustration ou de l’insatisfaction si, dans cette offre pléthorique, ils ne trouvent finalement pas le produit « idéal ». Sans tomber dans l’infantilisation de vos clients, proposer une gamme plus réduite de produits, ou même parfois un produit unique, peut vous permettre de faire plus de ventes. Evidemment, cela implique que :
Pour servir au mieux vos clients, l’essentiel est de leur apporter un produit qui correspond à leur besoin et un service client irréprochable et, pour cela, nul besoin d’avoir une gamme de produits très étendue. Par ailleurs, proposer une large gamme de produits présente, côté vendeur, des inconvénients auxquels l’on ne pense pas toujours. Cela peut être :
Démultiplier les produits peut réduire l’efficacité de votre service client. Aujourd’hui où l’offre de produits est quasiment illimitée, ce qui peut faire la différence entre vous et vos concurrents c’est l’expérience client. Elle se compose de toutes les étapes de la vente : avant, pendant et après. En proposant une gamme restreinte de produits, vous mettez toutes les chances de vos côtés pour offrir le meilleur service possible à vos clients. Une bonne expérience client est un des grands critères différenciants pour les clients et si leur vous proposez un produit ou une gamme restreinte de produits bien ciblés, ils vous seront reconnaissants de faciliter leur achat. Cette reconnaissance est le premier pas vers la fidélisation client et, dans tous les cas, un avantage certain pour que, lors de leur prochain achat, vous soyez le premier auquel ils pensent. Ainsi, les avantages à proposer une gamme de produits restreinte sont multiples :
Enfin, vous me direz, que veut dire une gamme restreinte de produits. Il n’y a bien sûr pas de réponse unique, cela dépend de ce que vous vendez et de comment vous le vendez. Imaginez une épicerie de quartier et un hypermarché, le nombre optimal de produits ne sera pas le même. Comme pour toute question où la réponse dépend du contexte, vous devrez tester différentes hypothèses (ici, nombre de produits) pour savoir ce qui convient le mieux à votre activité. CE QU'IL FAUT RETENIR...
Proposer une gamme très large de produits à vos clients peut rendre leur achat difficile, voire impossible, et générer chez eux de la frustration. Côté fabrication, le fait de proposer une large gamme de produits peut avoir une incidence négative sur vos coûts et la qualité de votre service client. En proposant une gamme restreinte de produits, vous pourrez ainsi faciliter l’acte d’achat chez vos clients et réduire vos coûts, tout en proposant une meilleure expérience d’achat à vos clients et en augmentant les chances qu’ils reviennent faire des achats chez vous. En tant qu’entrepreneur, on a souvent l’œil rivé sur les ventes, et donc sur le chiffre d’affaires qu’elles génèrent ! Et c’est une bonne chose, mais ce n’est absolument pas suffisant ! On se méprend souvent sur ce que signifie la croissance de nos ventes :
Et c’est là que le bât blesse ! Voici un rappel -nécessaire - de ces 2 notions essentielles : Le fait de faire des ventes (c’est-à-dire générer du chiffre d’affaires) ne garantit pas de faire une marge suffisante et cela pour diverses raisons :
OK, maintenant que l’on a remis au centre de nos préoccupations le maintien (ou l’accroissement) de notre marge et la surveillance étroite de la trésorerie, concrètement que faire au quotidien pour maintenir cette vigilance ? (1)On raisonne en marge plutôt qu’en chiffre d’affaires Par exemple, avant chaque rendez-vous commercial, on fait un rapide calcul des remises possibles (si l’on souhaite en accorder, mais la pertinence de baisser ou non ses prix est un autre débat, que je traiterai dans un autre article) et de leur impact sur notre marge. Dans tous les cas, il faut être parfaitement au fait de la structure de nos coûts et recalculer régulièrement le coût de revient des produits ou services que nous proposons pour ne pas voir s’éroder notre marge avec le temps. (2)On met en place un suivi très régulier de la trésorerie et un système de relance d’impayés Pour cela, il faut avoir au préalable fait une double analyse :
La première chose à mettre en place est donc un suivi très précis des dates de règlement prévues. Tous les outils bureautiques ou de CRM (Customer Relationship Management) d’aujourd’hui permettent de paramétrer des rappels automatiques à dates fixes. De fait, particulièrement pour les TPE ou les PME, les clients n’ont pas toujours un suivi performant de leur comptabilité fournisseurs et peuvent donc – de manière non intentionnelle – ne pas nous payer dans les temps. Un rappel, courtois, est une bonne façon de les inciter à l’action. Parfois, cela suffit. Pour les cas où ce premier rappel ne porterait pas ces fruits, il faut ensuite mettre en place un système de relances graduelles et de plus en plus rapprochées dans le temps pour les payeurs les plus récalcitrants. Enfin, s’il n’est pas possible de raccourcir les délais de paiement des clients, il est en revanche possible de faire 3 choses (dont 2 permises par la loi française que l’on indique machinalement sur les factures mais que l’on applique rarement) :
En résumé, suivre son chiffre d’affaires est une bonne pratique pour gérer son entreprise, mais il est impératif de suivre aussi – a minima – ses 2 sous-jacents : la marge et la trésorerie. CE QU'IL FAUT RETENIR...
Augmentation du chiffre d’affaires ≠ augmentation de la marge Les 2 éléments-clés, liés au chiffre d’affaires, à surveiller sont : la marge et la trésorerie. Il faut donc raisonner en marge plutôt qu’en chiffre d’affaires et avoir une très bonne connaissance de vos coûts. Pour cela, il est possible concrètement de :
[ATELIER] Comment traiter les objections pour développer la relation client et mieux vendre ?5/8/2017 Via le réseau Action'Elles, qui accompagne les entrepreneures au féminin, nous vous proposons un atelier axé le commercial car cela est souvent une difficulté dans la vie d'une entrepreneure.
Venez adopter les bons gestes pendant l'atelier "Comment traiter les objections pour développer la relation client et mieux vendre ?" : Jeudi 1er juin 2017 de 14h à 17h CRA 45 rue Vivienne 75002 Paris Métro : Bourse ou Grands Boulevards N'hésitez pas à vous inscrire grâce à ce lien : https://yurplan.com/event/Atelier-Comment-traiter-les-objections-pour-developper-la-relation-client-et-mieux-vendre-01-06-17/16652 Programme :
› Catégoriser les objections › Quel besoin se cache derrière l’objection ?
› Process général de traitement des objections › Comment répondre à chaque type d’objection ?
› Capitaliser sur chaque rendez-vous pour développer les relations client La matrice d’Eisenhower est un outil, certes assez connu, mais que l’on oublie souvent de mettre en application pour mieux organiser son temps et à gérer ses priorités. Elle propose une classification des tâches selon 2 axes :
Pour pouvoir bien utiliser la matrice – le classement des tâches étant fondé sur votre appréciation subjective de ces 2 notions – il faut bien être au clair sur leurs définitions.
Il faut un peu de temps avant de maîtriser cet outil, la principale difficulté étant l’appréciation de l’urgence et/ou de l’importance de la tâche. Pour vous y aider, n’hésitez pas à challenger l’allocation de chaque tâche en justifiant clairement son importance et/ou urgence !
INFORMATIONS PRATIQUES :
CONFÉRENCE GRATUITE Jeudi 11 Mai 2017 19h00 - 21h00 64 rue Fondary - 75015 Paris |
Emilie AMIC
Consultante, coach et formatrice, j'accompagne les entrepreneurs et les managers motivés et engagés ! Abonnez-vous au blog Informations confidentielles, aucun spam envoyé Archives
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